La prochaine rencontre aura lieu mercredi 11 mai  2016 à 20 heures chez Isabelle.
Prochaine lecture commune, "Sur la scène intérieure" de Marcel Cohen (Folio)
Lecture commune
Anne-Hélène
 
François le Petit de Patrick Rambaud (Grasset)
 
Livre très drôle et divertissant où les éclats de rires sont présents. Un bon moment, dans la lignée de Nicolas 1er.
 
« Moi, Président, je demanderai à Patrick Rambaud de ne pas m’écrire de chronique du règne de François Ier… » C’était impossible en effet : François Ier était pris, tout comme le méconnu François II, l’impossible François III. Et François IV fut roi de Modène. Patrick Rambaud s’est donc choisi un roi de haut calibre : François le Petit.Nicolas Sarkozy était romanesque à souhait, contourné, faux, kärcherisé, entretenant une cour volatile et dorée. Avec sa montre en plastique et ses costumes bleu trempés, François le Petit est théâtral : en son palais de confetti, avec son casque à visière, au côté de ses femmes… Pour sauver la France et de l’ennui et du médiocre, votez Patrick Rambaud !
Sous la forme d'une lettre posthume à son grand-père, entremêlée de récits plus proches du reportage, Delphine Minoui raconte ses années iraniennes, de 1997 à 2009. Au fil de cette missive où passé et présent s'entrechoquent, la journaliste franco-iranienne porte un regard neuf et subtil sur son pays d'origine, à la fois rêvé et redouté, tiraillé entre ouverture et repli sur lui-même. Avec elle, on s'infiltre dans les soirées interdites de Téhéran, on pénètre dans l'intimité des mollahs et des miliciens bassidjis, on plonge dans le labyrinthe des services de sécurité, on suit les espoirs et les déceptions du peuple, aux côtés de sa grand-mère Mamani , son amie Niloufar ou la jeune étudiante Sepideh. La société iranienne dans laquelle se fond l'histoire personnelle de la reporter n'a jamais été décrite avec tant de beauté et d'émotion.
 
Je vous écris de Téhéran de Delphine Minoui (Seuil)
 
Elle s'adresse à son grand-père disparu sous la forme d'une lettre.
Elle décide d'aller vivre à Téhéran, de connaitre son pays d'origine. Elle fait part de ces rencontres entre 1997 et 2009.
C'est au départ le moment de l'élection de Khatami, et des espoirs immenses qu'il représente pour les jeunes et puis l'arrivée d'Ahmadinejad, islamiste dur. C'est par ailleurs, depuis la mort de Khomeyni en 1989, le règne du guide suprême Ali Khamenei.
On côtoie des intellectuels, des mollahs, des femmes, des hommes engagés, des miliciens bassidjis... On approche les méandres des services de sécurité et le sentiment de peur qui s'infiltre.
C'est un voyage sensible, plein d'émotions, celui d'une jeune femme qui rencontre sa part iranienne.
"Une allure folle" par la lectrice
"Trois jours" par la lectrice
C’est une ambiance très « cotonneuse » qui nous entraine…tout doucement vers la fin du livre.
En début de livre, une lettre de l’auteur à l’éditeur précise que cette histoire pourrait être testamentaire si l’auteur venait à mourir le lendemain. La petite lumière devait occuper une demi- page, tout au plus, pour un roman à venir. "Or, de toute évidence, elle a travaillé secrètement en moi. Et à un certain moment, elle a voulu vivre sa propre vie".
 
C’est le récit d’un isolement, d’un dégagement mais aussi d’une immersion. Le lecteur, pris dans l’imminence d’une tempête annoncée mais qui tarde à venir, reste suspendu comme par enchantement parmi les éléments déchaînés du paysage qui s’offrent comme le symptôme des maux les plus déchirants de notre monde au moment de sa disparition possible.L’espace fait signe par cette petite lumière que le narrateur perçoit tous les soirs et dont il décide d’aller chercher la source. Il part en quête de cette lueur et trouve, au terme d’un voyage dans une forêt animée, une petite maison où vit un enfant. Il parvient à établir un dialogue avec lui et une relation s’ébauche dans la correspondance parfaite des deux personnages. Cette correspondance offre au narrateur l’occasion d’un finale inattendu.
La petite lumière d’Antonio Moresco  (Verdier)
 
C’est l’histoire d’un homme qui part dans la montagne pour disparaître. On ne sait pas pourquoi, ce qu’il fuit, de quelle montagne il s’agit,  mais qu’importe.
Le narrateur se retire dans un hameau abandonné où subsistent quand même quelques traces d’une activité humaine passée.
La nature est très présente, voire imposante. Elle reprend ses droits. Chaque soir, de l’autre côté de la montagne, en face du hameau abandonné et à la même heure il y a une petite lumière qui s’allume. Cela intrigue beaucoup le narrateur. Il va donc partir à la recherche de cette petite lueur et va trouver une étrange maison où vit un enfant. Et… On ne peut en dire plus.
C’est un livre difficile à classer. Roman ? Fable ? Conte ?
Ce livre est captivant et déroutant à la fois.  C’est une belle écriture, une écriture très délicate.C’est un livre qui nous parle de solitude, d’enracinement…
"La neige noire" par la lectrice
Après des années passées à New York, Barnabas Kane retrouve le Donegal en 1945 et s’installe sur une ferme avec sa femme et son fils. Mais l’incendie, accidentel ou criminel, qui ravage son étable, tuant un ouvrier et décimant son bétail, met un frein à ce nouveau départ. Confronté à l’hostilité et à la rancœur d’une communauté qui l’accuse d’avoir tué l’un des leurs, confiné sur cette terre ingrate où l’inflexibilité des hommes le dispute à celle de la nature, Barnabas Kane va devoir choisir à quel monde il appartient.
La neige noire de Paul Lynch (Albin Michel)
 
On est en 1945 et c’est le retour au pays d’une famille irlandaise. Ce n’est pas un roman sur l’exil mais sur le retour.
La famille revient en Irlande (revient des Etats Unis), au pays et va reprendre la ferme du grand père. Mais quand on revient au pays après plusieurs années d’absences, on n’est plus du pays et on va rencontrer l’hostilité du village.
Le livre débute par l'incendie de la grange de Barnabas (nom du narrateur). Il va perdre son troupeau et son ouvrier agricole. Il va donc falloir tout reconstruire et compter sur l’aide de la communauté et de ses voisins. Mais cela ne va pas se passer comme cela. Les voisins ne viennent pas à son secours. Les doutes s’installent aussi. Cela engendre de la déprime, le délitement de la famille. Cela pose la question de la communauté, de sa survie en milieu rural.
La campagne est très présente, écriture très lyrique, très plaisante. Quand on prend ce roman, on ne le lâche pas, et ce,  jusqu’à la fin.
La procureur, Claire Kauffmann, Landard, le commandant, et Gombrowicz, le tout jeune lieutenant, s’interrogent. Qui est cette femme à la robe blanche ? Qu’est-ce qui a orienté ses pas vers Notre-Dame ? Tout le monde est, a priori, interrogé et tous sont unanimes : elle était dans les parages le jour de la procession, et sa présence a fait sacrément scandale. Le mystère s’épaissit de jour en jour, d’autant que l’autopsie révèle un élément des plus violents : le vagin de la victime a été scellé avec la cire d’un cierge. Le père Kern, qui effectue chaque été un remplacement à Notre-Dame, est assailli de tous les côtés. Lorsque les soupçons s’orientent trop naturellement vers un très jeune homme « fou » de la Vierge et aux allures d’ange blond, il comprend qu’il doit mener sa propre enquête, en marge de l’investigation officielle.
La Madone de Notre-Dame d'Alexis Ragougneau (Points)
 
Le personnage principal du roman, c’est la cathédrale elle-même, véritable entreprise et leu de culte.
On rencontre aussi le père Kern, qui mène l’enquête, une jeune procureure (tous deux ont un passé lourd en drames personnels, comme il se doit), un policier blasé, réac et macho, son lieutenant plus ouvert (on retrouve tous ces personnages dans « Evangile pour un gueux »).
S’y ajoutent des prêtres intégristes, un jeune « fou de Marie », des étudiantes qui se prostituent …
On retrouve dans ce roman tous les codes du polar, parfois poussés à l’extrême, heureusement avec humour.
L’intrigue tient la route, même si la fin est malheureusement prévisible (identité du tueur … ou de la tueuse).
Une lecture facile (beaucoup de dialogues) et divertissante.
 
Au lendemain de la procession organisée par Notre-Dame pour honorer la Vierge Marie, une jeune fille très belle y est retrouvée morte... Installée telle une dévote sur un banc, elle s’est effondrée sur le sol lorsqu’une plantureuse touriste américaine s’est assise à ses côtés.
Art de Yasmina Reza (Magnard)
 
Un plaisir partagé par tout le comité. Texte sobre mais très incisif. Drôle et en même temps d'une extrême lucidité. Solange recommande la pièce dans laquelle jouent Fabrice Luchini et Pierre Arditi, visible ici : https://www.youtube.com/watch?v=BCIyBbD0QwA
Maja Haderlap raconte l'histoire d'une fillette et de sa famille, mais aussi l'histoire d'un peuple, la minorité slovène en Autriche. Elle raconte une enfance dans les montagnes de Carinthie, et son écriture sensible fait entendre les bruits de la maison et du village, les disputes des parents, elle fait sentir les senteurs de l'été, le parfum de la cuisine de sa grand-mère. Son héroïne est aussi une adolescente qui essaie de trouver sa voie dans un univers extrêmement étouffant, englué dans les réminiscences du passé familial et du passé slovène. La Seconde Guerre mondiale est certes terminée depuis longtemps, mais pour la minorité slovène elle est encore omniprésente, marquée par les règlements de comptes, les rapports difficiles avec l'Autriche et la présence d'une frontière quasiment infranchissable avec la Slovénie pour cause de guerre froide. En grandissant la jeune protagoniste lutte pour rassembler les fragments épars de l'histoire familiale et finit par trouver son propre chemin – et son salut – dans l'écriture.
Nathalie
 
L'ange de l'oubli de Maja Haderlap (Métailié)
 
Cette lecture m'a fait découvrir une histoire et une région de l'Europe qui m'étaient inconnues, au sud de l'Autriche, la Carinthie. Là, vit une minorité slovène, une culture. L'auteure raconte une enfance, une adolescence dans les montagnes, les forêts.
La famille, les voisins, les gens de là-bas ont vécu le traumatisme de la guerre, la résistance pour le père, le camp pour la grand-mère. Comment après ça trouver du sens, vivre avec l'innommable, avec ses plaies ? La grand-mère raconte, le père se tait. Comment rencontrer ce père qui répète les tentatives de suicide? Comment trouver sa voie?
L'écriture est très sensible, poétique, les mots, les tournures émanent des paysages magnifiques qui vous enveloppent. Je me suis embrouillée parfois dans cette écriture filandreuse, j'ai parfois lâché puis relu pour mieux entendre, les sons, mieux sentir les parfums de cet univers.
Une allure folle de Muriel Spaak (Equateurs)
 
Une femme part sur les traces de sa grand-mère, Mathilde, et de sa mère, Annie, deux personnagees à l'allure folle et à la joie de vivre épatante, qui furent mises à l'index de la société.  À l'aide de photos et de lettres, la narratrice mène une enquête édifiante. Derrière les mauvaises réputations, les hommes, les fêtes et les scandales, elle découvre de vraies héroïnes. Entre réalité et fiction, faux-semblants, mensonges et vrais sentiments, les retournements de situation se succèdent. Ils nous emportent au galop entre la Belgique, la France et l'Italie.
toujours ton cœur avec moi est la belle chronique de ces quelques jours sans boussole – mélancolique, insolite et décalée.
"Je sais bien que les objets familiers sont synonymes d'aveuglement : nous ne les regardons plus et ils ne disent que la force de l'habitude. Mais le coquetier, dans le placard à vaisselle, et ne serait-ce que de façon très épisodique, a eu bien des occasions de susciter quelques bouffées de tendresse à l'égard de Marie. Je me dis qu'on ne conserve pas un objet aussi modeste, et aussi défraîchi, pendant soixante-dix ans sans de sérieuses raisons. La crainte de le voir disparaître confirme cet attachement. Le petit coquetier, aujourd'hui, n?est donc pas seulement la concrétion d'un souvenir. Est-il abusif d'y voir la qualité même de ce souvenir, sa texture, quelque chose d'aussi incertain que le reflet d'une aura?' ".
Roman très intimiste qui vire tout à coup au thriller. On sent que quelque chose se prépare : on ne sait pas quoi.
Les chapitres s'entrecroisent pour nous raconter la vie antérieure de Mickaël Turner tout en maintenant une tension : que va-t-il se passer ?
Très bon roman qui pose aussi des questions universelles comme les relations humaines, le monde globalisé qui a banalisé la violence.
 
Michael Turner pénètre en leur absence dans la maison de ses amis londoniens, Josh et Samantha Nelson. Il déambule de pièce en pièce, s'attardant sur les photos de famille. Un bruit vient interrompre cette étrange inspection : il découvre le corps sans vie de la petite fille du couple. Le doute plane : est-il un simple témoin ou un redoutable manipulateur ? Car Michael est un personnage énigmatique : il a quitté New York après le décès de sa femme, Caroline, journaliste tuée au Pakistan. Il agit toujours en ami parfait, attentionné. Presque trop. Que cache cette façade lisse ? Est-ce sa manière à lui d'oublier le chagrin ? Un autre mystère entre en scène : depuis peu, Michael reçoit des lettres signés d'un certain Daniel McCullen, qui dit être responsable de la mort de Caroline. Que veut-il et pourquoi éprouve-t-il le besoin de se confesser ? J'ai vu un homme est un roman époustouflant de maîtrise, qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page. Dans la lignée de Ian McEwan ou Paul Auster, Owen Sheers mêle la sphère intime et une réflexion plus vaste sur notre monde globalisé.
 
Un vent de cendre de Sandrine Collette (livre de poche)
Des scènes banales, quotidiennes, parfois joyeuses, alternent avec des moments de malaise. L’angoisse s’accentue jusqu’à la scène finale, absolument terrible!
 
Randonneurs, vendangeurs, méfiez-vous des jolis petits coins de France, le pire peut vous arriver!
Sandrine Collette ne serait-elle pas un peu sadique?
 
Camille enquête sur la disparition mystérieuse de son frère Malo au coeur d'un domaine champenois où il travaillait en tant que vendangeur. Elle peut compter sur l'aide du maître de maison, un homme étrange, muré dans le silence depuis dix ans. Grand prix de littérature policière 2013.
 
"Il reste la poussière" surpasse largement ces deux romans, et se termine au moins sur une note d'apaisement.
Rien que la vie d'Alice Munro -prix Nobel de littérature-  (Points)
 
Le livre rassemble 13 nouvelles qui se passent au Canada (l’auteure est canadienne) entre1930 et 1980.
Alice Munro cerne en quelques pages la vie de gens ordinaires, avec leurs faiblesses, leurs lâchetés, leurs rêves, leurs blessures, leur culpabilité.
Les personnages principaux sont des femmes (avec maris, amants, parents, enfants) qui essaient de se libérer de la médiocrité de leur vie familiale ou conjugale, à un moment où leur vie peut basculer pour un rien.
Les quatre dernières nouvelles sont autobiographiques (et apportent un certain éclairage sue les précédentes). L’auteure y évoque son enfance et sa relation avec sa mère.
Lecture très agréable (une ou deux nouvelles moins intéressantes), une écriture fine et précise. Les histoires, malgré des thèmes récurrents, s’enchaînent sans se ressembler.
 
Un recueil de treize nouvelles dans lesquelles l'auteur met en scène ces instants de non-retour qui influent sur nos vies : une jeune femme qui s'enfuit de chez elle, un père qui est rongé par un désir inconvenant, une mère qui délaisse son enfant…
Cécile
 
Trois jours et une vie de Pierre Lemaître (Albin Michel)
 
"À la fin de décembre 1999, une surprenante série d’événements tragiques s’abattit sur Beauval, au premier rang desquels, bien sûr, la disparition du petit Rémi Desmedt. Dans cette région couverte de forêts, soumise à des rythmes lents, la disparition soudaine de cet enfant provoqua la stupeur et fut même considérée, par bien des habitants, comme le signe annonciateur des catastrophes à venir. Pour Antoine, qui fut au centre de ce drame, tout commença par la mort du chien…"
Compte-rendu du comité de lecture du mercredi 23 mars 2016
 
Etaient présentes : Solange, Nathalie, Suzanne, Anne-Hélène, Claudine et Cécile.
Sur la scène intérieure de Marcel Cohen (Folio)
 
Ce livre raconte l’histoire de la famille de Marcel Cohen, déportée à Auswitch pendant la seconde guerre mondiale. Chaque chapitre est consacré à un membre de la famille avec nom, date de naissance, n° de convoi et sa date. On est alors saisi d’émotion,….
L’auteur travaille aussi avec la photographie et des faits retrouvés par un travail d’enquêtes rigoureuses auxquelles se mêlera son histoire personnelle, le tout,  organisé en chapitres qui donneront un livre.
A chaque chapitre correspond un objet qui a appartenu à un membre de sa famille. On retrouve, en photos,  tous ces objets à la fin du livre. C’est très bouleversant, émouvant car ces objets attestent de la vie de chacun d’eux, et ce d’autant plus, qu’ils n’ont pas de tombes.
C’est une histoire familiale personnelle mais qui pourrait être une histoire universelle.
C’est écrit avec beaucoup de pudeur. Ce n’est pas du tout déprimant, ce qui rend le livre et l’histoire d’autant plus attachant. Très belle lecture.
Claudine
 
J'ai vu un homme d'Owen Sheers (Rivages)
 
Mickaêl Turner se retrouve un après-midi dans la maison de ses voisins alors même que ceux-ci sont absents. Il est à la recherche d'un tournevis qu'il leur a prêté la veille. La maison semble vide. Il déambule lentement et nous entraine avec lui.
C'est un roman d'amour : rencontre d'un homme et d'une femme, c'est aussi un roman sur le deuil, car cette femme va mourir au cours d'un attentat en Afghanistan et c'est un roman à suspense. Ce roman est construit comme un thriller, l'ambiance monte petit à petit.
A la suite du décès de sa femme, Michaël Turner quitte le Pays de Galles et vient s'installer dans un quartier chic de Londres. Il devient très/trop ami avec ses voisins.
Solange
 
Bien que se passant en France, de nos jours, ces deux romans, par leurs thèmes, annoncent
« Il reste la poussière »
 
Des noeuds d’acier de Sandrine Collette (livre de poche)
Un roman très noir, oppressant, sur l’enfermement, la déshumanisation, la pure folie. Des scènes d’une violence à peine supportable, peut-être pas nécessaires.
 
Théo Béranger sort de prison. Dix-neuf mois de rapports humains violents et âpres, qu’il a passés concentré sur un seul objectif : sa libération. Son errance le mène au fin fond de la France, dans une région semi-montagneuse couverte d’une forêt noire et dense.  Là, kidnappé par deux frères déments, il va replonger en enfer. Un huis clos implacable, où la tension devient insoutenable.
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Sur les rayons des bibliothèques, je vis un monde surgir de l'horizon.
-Jack London -